Le Puy en Velay

La statue Notre-Dame de France au Puy-En-Velay

La statue Notre-Dame de France et l’Enfant, domine la ville du Puy en Velay depuis 1860. La statue Notre-Dame de France est une véritable prouesse technique du 19ème siècle. La statue Notre-Dame de France a été créée avec le métal de 213 canons pris aux russes, lors de la guerre de Crimée et offerts par Napoléon III à la ville du Puy-en-Velay.

Œuvre du sculpteur Jean Marie Bonnassieux, la statue Notre-Dame de France mesure 22,70 m de haut et pèse 835 tonnes. La Statue a été entièrement rénovée en 2013. Notre Dame de France a été édifiée sur le point culminant de la ville : Le Rocher Corneille d’origine volcanique à 757 mètres d’altitude. Le site vous offre de multiples points de vue et un panorama exceptionnel sur la cathédrale, la vieille ville et l’ensemble de la région. La montée aménagée, ponctuée de panneaux d’interprétation est aisément accessible à pied. Elle comporte points de repos, fontaine, WC, boutiques de souvenirs.

Le Rocher Saint-Michel d’Aiguilhe

Le bourg de la petite commune d’Aiguilhe est enroulé autour d’une ancienne cheminée volcanique qui interpelle fréquemment les plus grands volcanologues. Ce rocher est surmonté d’une magnifique chapelle, dédiée à Saint Michel au 10ème siècle.

Le rocher et la Chapelle Saint Michel d’Aiguilhe est élu 4ème monument préféré des français en 2014.

L’histoire de la chapelle

L’évêque du Puy, Godescalc, et le doyen de son chapitre, Truannus, sont à l’initiative de la construction de la chapelle en 961. Godescalc est aussi connu comme le premier pèlerin français vers Saint Jacques de Compostelle en 950 ouvrant ainsi la « Via Podensis » des chemins de Saint Jacques. L’édifice primitif, de plan carré – chœur actuel – a été englobé dans un monument plus vaste au XIIème siècle, qui épouse les contours du sommet du Rocher. La remarquable façade polychrome et les fresques sont aussi de cette période. L’ascension du mont est alors perçue comme un complément au pèlerinage consacré à la Vierge.

En 1247, le clocher est foudroyé. Au XIXème siècle, l’architecte Mallay entreprend sa reconstruction et Prosper Mérimée ordonne un nettoyage des badigeons qui couvrent les fresques de la Chapelle. Ce travail, confié au peintre restaurateur Anatole Dauvergne, est accompagné de relevés et notes. En 1955, lors de la réfection de l’autel, un trésor constitué de vénérables reliques (Christ roman en bois d’olivier, croix pectorale en argent, urne reliquaire, tissus et coffret en ivoire) est découvert. La restauration récente, en 2004, a révélé de nombreuses fresques sur la voute de la nef, le déambulatoire, la tribune et dans le chœur. La chapelle a fait l’objet d’une inscription, par Prosper Mérimée, sur la première liste d’inventaire des Monuments historiques en 1840 ce qui témoigne de la valeur patrimoniale de ce monument.

SANCTUAIRE SAINT-JOSEPH DE BON ESPOIR

Au porte du Puy-en-Velay, dans la vallée de la Borne, la basilique Saint Joseph de Bon- Espoir à Espaly (achevée en 1918) occupe l’emplacement de l’ancienne chapelle d’un château fort. Basilique, grotte chapelle: entrée libre toute l'année.

Description

Au porte du Puy-en-Velay, dans la vallée de la Borne, la basilique Saint Joseph de Bon- Espoir à Espaly (achevée en 1918) occupe l’emplacement de l’ancienne chapelle d’un château fort.La statue monumentale (22,40 m) qui domine la chapelle a été construite en béton armé. Œuvre du frère André Besqueut, sa réalisation fut approuvée par le pape Pie X. Son inauguration et sa bénédiction eurent lieu le 11 avril 1910.
On peut également visiter les grottes chapelles ( entièrement rénovées en 2013) au pied de la statue et l'église en forme de forteresse médiévale (1913-1918)
Pèlerinages (programmes spéciaux) les 19 mars et 1er mai.
Panorama exceptionnel sur la ville du Puy-en-Velay.
Autour du sanctuaire, quelques rues étroites et pittoresques (rue abbé-Fontanille, rue du Rocher, rue de l’Entonnoir…) constituent le vieil Espaly.

La cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay

Implantée sur le site spectaculaire du mont Corneille, autrefois mont Anis, la cathédrale actuelle, dédiée à la Vierge Marie, a été édifiée entre le 11e et le 13e siècle, à partir de bâtiments plus anciens, notamment une église carolingienne du 10e siècle.

Une cathédrale construite sur le vide
La cathédrale du Puy-en-Velay présente des dispositions architecturales originales. Contrairement à la plupart des édifices de pèlerinage, elle ne possède pas de chœur à déambulatoire, mais un chevet plat. La circulation des fidèles est organisée de part et d’autre de la nef, le long de ses vastes collatéraux, et conduite jusqu’au transept et aux porches du For (ouvrant près de l’évêché) et Saint-Jean (en face du baptistère). La croisée du transept est surmontée d’une tour octogonale coiffée d’une coupole. La nef, également couverte de coupoles sur trompes, a été agrandie à plusieurs reprises. Elle comporte six travées dont les deux dernières reposent sur les voûtes et piliers du porche principal ouest, dont les assises se situent 17 mètres en-dessous : la cathédrale s’élance ainsi sur le vide, implantation due à l’exiguïté et à la déclivité du terrain. L’accès à l’intérieur de la cathédrale se fait par un escalier partant sous le porche et débouchant au milieu de la nef.
Par une cour où l’on observe les remplois, dans les soubassements du chevet, de blocs sculptés gallo-romains, on accède au clocher, indépendant de la cathédrale. Édifié au 12e siècle et haut de 56 mètres, il est composé de huit niveaux de plan carré, en retrait les uns par rapport aux autres. Les étages supérieurs, de plus en plus ajourés, sont soutenus par des arcs qui s’appuient sur des piles isolées pour supporter le poids de la maçonnerie.
Cathédrale et clocher ont été remaniés au fil des siècles, particulièrement lors d’importantes campagnes de restauration aux 19e et 20e siècles.

Un très riche décor
La façade occidentale de la cathédrale présente un décor polychrome de motifs géométriques disposés en bandes, croix et frises constitué par l’alternance de pierres noires, rouges et blanches. A l’intérieur, 550 chapiteaux historiés ou feuillagés des 11e et 12e siècles ornent les colonnes. La statue de la Vierge noire est vénérée dans le chœur : réplique de la statue médiévale brûlée à la Révolution, elle porte son manteau de procession brodé. Dans la nef, la chaire et le buffet d’orgues du 17e siècle sont dus au sculpteur Pierre Vaneau.
Toutes les parties de la cathédrale présentent des décors peints, la plupart d’inspiration orientale. Le porche occidental abrite deux peintures représentant la Transfiguration et la Vierge en majesté, dont la composition s’apparente aux canons de la peinture byzantine : les personnages se détachent d’un fond le plus souvent uni ou orné de motifs géométriques. Leur grandeur, sans souci de perspective, traduit leur importance liturgique. Les traits des visages, aux détails peu nombreux, sont réduits à des formes ovales cernées de noir. Mesurant plus de cinq mètres, une représentation de saint Michel du 12e siècle pare l’un des piliers du transept. Il porte le costume et les attributs des empereurs byzantins et perce de sa lance un dragon rouge. La chapelle du Saint-Sacrement conserve une célèbre fresque de la fin du 15e siècle, allégorie des Arts libéraux.
Sous le porche principal, deux chapelles s’ouvrent par d’étonnantes portes en bois du 12e siècle, sculptées de scènes de la vie du Christ (l’Enfance à gauche, la Passion à droite) et bordées de caractères coufiques, témoignant là aussi d’influences et d’apports orientaux.


Catégorie : Lieux sacrés - France
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