Le puits sacré de Tara

Sur le versant est de la colline de Tara se trouve l'un des 6 puits sacrés du site qui ont été répertoriés d'après les anciens documents : au nord, Tobar Finn, Adlaic et Diadlaic, sur le versant sud, Neammach (la nacre), à l'ouest Laeg (le puits du veau), et celui de la pente est, connu sous le nom de puits de st patrick. Celui-ci porta de nombreux noms durant les siècles : l'oeil sombre, le guérisseur, source de la vache blanche et enfin Caprach Cormac.

Il est décrit dans le "Dindshenshas de Tara ", un livre sur l'ancienne tradition écrit autour du Xème siècle.
Coulant tranquillement l'écart depuis des siècles, il peut effectivement avoir été utilisé pour des baptêmes, à l'époque de saint Patrick.
Le grand antiquaire George Petrie en 1839 parle de Neammach et de Caprach Cormac dans son "Histoire et antiquités de Tara Hill" et fait état de "sources d'eau qui coulent dans la vallée".
En 1949, le père du célèbre Oscar Wilde, R. Wilde Willain le décrit dans son livre "Les beautés de la Boyne": "Une belle source anciennement ombragé par un magnifique frêne, dont les racines s'accrochent toujours au dessus d'elle".

Mascaliser a écrit dans son "Tara, un sanctuaire païen de l'ancienne Irlande", publié en 1931: "Sur l'identification des Caprach il n'y a aucun doute. C'est une belle source de l'eau claire qui est la source d'approvisionnement pour les habitants du petit hameau moderne se trouvant à proximité, sur la frontière orientale de la colline. La source s'appelle maintenant source de saint Patrick. Le puits était anciennement ombragé par un magnifique frêne, le descendant possible d'un ancien arbre sacré, sans doute planté à côté du puits sacré".


Le puits a toujours été une source qui coule pour le peuple de Tara. Jusque dans les années 1970, les habitants devaient transporter l'eau dans un seau. Mais, en 1971, un comité local composé du père Cooncy PP Bill Donnelly,  de William Kennedy, Eugene Devine, Cormac Murray et Dessis maguire proposait de creuser un nouveau puits près de l'ancien, afin d'ammener un système de canalisation dans le village de Tara.
Un membre de ce comité, Dessie maguire, a marqué son respect pour l'ancienne tradition dans sa dédicace au nouveau puits le  21 mars 2002:  "L'eau est un don de Dieu qui coule librement dans le sous-sol et, éventuellement, apparaît pour nettoyer, étancher la soif de l'homme et des animaux, sans oublier l'humidité qu'elle ammène pour la croissance du monde. La source de saint-Patrick coule sur la colline de Tara depuis des siècles. Les hauts-rois, saint Patrick lui-même, et les milliers d'utilisateurs qui ont suivi, tous ont eu besoin de son eau».


 

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